Maurice Rollet, figure emblématique de la mouvance nationaliste des années 1960 et de la Nouvelle Droite est mort ce 21 janvier 2014 à l’âge de 80 ans, au terme d’un long parcours militant.
Jeune militant dans les années 1960, Maurice Rollet participa à l’aventure de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), mouvement qui deviendra le creuset de toute une génération d’importantes et brillantes figures comme Alain de Benoist, Pierre Vial, Jean-Claude Valla ou bien encore Dominique Venner. Médecin de profession, il mit son savoir médical au service de son activité militante en soignant des hommes de l’OAS durant les évènements d’Algérie.
C’était également un ami intime du bandit mythique Albert Spaggiari, ancien comme lui de l’OAS et cerveau du “casse du siècle” de la Société Générale de Nice en 1976. En 1968, Maurice Rollet participa également, avec nombre de ses camarades de la FEN, à la fondation du GRECE, animant notamment et jusqu’à aujourd’hui, sa « maison de Provence », la « Domus Europa ». Il fut avec Jean Mabire, en 1973, l’initiateur d’un mouvement de jeunesse s’inspirant de l’expérience des wandervogels.
Sur le plan artistique, il fut l’un des principaux acteurs d’un film de Gérard Blain (Le Rebelle, 1980). Il a laissé une œuvre poétique marquée par le paganisme, notamment à travers les chansons du docteur Merlin.