Revues et livres :
Pour prolonger le plaisir de la lecture de l’ouvrage, voici une sélection non exhaustive.
Tout d’abord, un rappel du site des Amis du Livre européen, vaillant éditeur de cet ouvrage : http://www.les-amis-du-livre-europeen.eu…
Ensuite, la dernière livraison de La Nouvelle Revue d’Histoire, le n°52 (janvier-février 2011), avec un dossier intitulé Les hommes et la guerre. On y trouvera notamment des articles de Dominique Venner et d’un des contributeurs de Force et Honneur, l’historien Philippe Conrad, ainsi que d’autres signés par Bernard Lugan ou Bernard Fontaine. Dans ce numéro, on lira en outre un passionnant entretien avec Stéphane Courtois, initiateur du Livre noir du communisme, qui vient de sortir Le Bolchevisme à la française chez Fayard, ou un bon article de Philippe Colombaniintitulé Karl Marx et le ressentiment.
Edito de Dominique Venner : http://www.dominiquevenner.fr/#/edito-nrh-52-homme-de-gue…
Présentation du dossier : http://www.dominiquevenner.fr/#/dossier-nrh-52-guerre/377…
Quelques ouvrages :
– Victor David-Hanson : Carnage et culture, les grandes batailles qui ont fait l’Occident, Champs-Histoire, 2010 (éd. originale, 2001).
– Louis Fontaine : Le sang et la gloire, des hommes et des batailles qui ont fait la France, Editions de Paris, 2003.
– Arthur Conte : Soldats de France, de l’an 1000 à l’an 2000, Plon, 2001.
– François-Xavier Sidos : Les soldats libres, la grande aventure des mercenaires, L’Aencre, 2002.
– Philippe Randa (sous la direction de) : Les écrivains guerriers, Editions Dualpha, 1998 (réédition 2003).
Préface de Jean Mabire sur : http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2010/08/20/j…
DVDs :
Quelques films traitant des batailles évoquées dans l’ouvrage :
– Thermopyles : outre le 300 de Zack Snyder (2006), adaptation d’une BD américaine de Frank Miller , on peut citer La bataille des Thermopyles (300 Spartans) de Rudolf Maté (1962), tourné en Hellade, moins spectaculaire, mais beaucoup plus fidèle à la vérité historique.
– Issos : pour avoir une petite idée de la phalange macédonienne au combat, on peut visionner le sous-estimé (dans notre mouvance, à cause de certains choix narratifs et de casting très discutables) Alexandre de Oliver Stone qui offre une saisissante reconstitution de la bataille d’Arbèles/Gaugamèles, postérieure à Issos.
– Zama : bien sûr, le fascistissime Scipion l’africain de Carmine Gallone (1937) avec ses éléphants et ses légions.
– Bataille des empires (Champs catalauniques) : Attila le Hun de Dick Lowry (2001), avec Gérard Butler (le Léonidas de 300) dans le rôle d’Attila et un vieux routier de la série B, le viril Powers Boothe dans celui d’Aétius. Bon, à voir en attendant beaucoup mieux, sans parler pour les fans confirmés de péplum, du Attila, fléau de Dieu de Pietro francisci (1954) avec un roi des Huns interprété par l’Irlando-mexicain Anthony Quinn.
– Tannenberg : Les chevaliers teutoniques (Kryzacy) d’Aleksandr Ford (1960), d’après le roman de l’écrivain patriote polonais Henryk Sienkewicz. Les Teutons ne sont pas dépeints sous le meilleur jour, mais le spectacle et les costumes sont somptueux.
– Azincourt : Henry V de Lawrence Olivier (1944) avec une débauche de couleurs et de costumes chatoyants, d’après Shakespeare bien entendu. Je ne m’étendrai pas sur la version réalisée par Kenneth Branagh en 1989, le triste sire qui a osé recruter un « afro-Britannique » et un japonais pour incarner deux divinités d’Asgard (dont Heimdall !) dans son prochain film Thor (d’après la BD édité par Marvel).
– Le siège de Vienne : Un film en préparation sous la caméra du Lombard Renzo Martinelli, réalisateur du décevant Barbarossa sur l’empereur germanique Frédéric 1er Hohenstaufen et les communes lombardes.
– Austerlitz : pour les nostalgiques du cinéma « qualité française », le film Austerlitz d’Abel Gance(1960) avec un Napoléon incarné par Pierre Mondy et des scènes de bataille honnêtes.
– Stalingrad : Mieux que le film de Jean-Jacques Annaud (2001) qui vaut surtout pour sa première demi-heure, je conseillerai celui du même nom, Stalingrad, réalisé par l’Allemand Josef Vilsmaier en 1992, qui narre l’odyssée d’une section du génie d’assaut de la Wehrmacht avec beaucoup de réalisme et d’émotions, même s’il ne nous épargne pas quelques clichés d’usage, politiquement correct oblige.
– Berlin : Les quelques images de La chute (Der Untergang) de Olivier Hirschbiegel (2004) évoquant les combats dans la capitale du Grand Reich, sont de nature à marquer durablement les esprits…
– Diên Biên Phù : On aime beaucoup Pierre Schoendoerffer pour sa 317ème section (1965), son Crabe-tambour (1977) ou l’Honneur d’un capitaine (1982). Force est malheureusement de constater que son Diên Biên Phù (1992) se révèle bien décevant, poussif et conventionnel. Revoir plutôt le début des Centurions de Mark Robson (1966), d’après le roman de Jean Lartéguy.
– Alger : Outre le précité Centurions avec Anthony Quinn dans un clone de Bigeard (Raspéguy), Alain Delon et surtout le regretté Maurice Ronet qui évoque cette bataille urbaine contre le FLN, on peut regarder La bataille d’Alger (La Battaglia di Algeri, 1966), film controversé réalisé par le cinéaste communiste italien Gillo Pontecorvo, avec le concours d’un des protagonistes,Yacef Saadi, qui offre une reconstitution convaincante et relativement objective des événements vus du côté algérien, sur un scénario de Sergio Leone et Franco Solinas, et une musique d’Ennio Morricone, pour les amateurs de western « spaghettis ».