Revues et livres :
Tout d’abord, un rappel des références de l’ouvrage de notre invité Jean-claude Rolinat : Evita Perón, la reine sans couronne des Descamisados, Dualpha éditions, 2010, 29 €
Nos auditeurs pourront également se plonger dans son passionnant Hommes à poigne et dictateurs oubliés de l’Amérique exotique (Pardès, 2006, 20 €) qui prolonge la thématique de notre émission.
Sur Evita, les auditeurs pourront également lire la remarquable biographie signée par Jean-Louis Febvre, Evita ,aux éditions Chronique (1997), qui complète celle de notre invité avec une très riche iconographie.
Deux entretiens du plus haut intérêt avec Alberto Buela, intellectuel argentin proche du GRECE, ancien péroniste de la branche « Nueva Argentina », fondateur de la revue métapolitique Disenso et chantre d’une Amérique ibérique unifiée délivrée de l’impérialisme étatsunien :
– « L’autre Amérique » in Eléments n°88, avril 1997, p: 40-41
– « Le rêve de Simon Bolivar peut devenir réalité« , in Eléments n°122, automne 2006, p: 31 à 39
– Un article intéressant de
Christian Bouchet sur la figure charismatique du militaire nationaliste Mohammed Ali Seineldin en septembre 2009, issu d’une famille d’origine chiite libanaise et converti au catholicisme :
http://www.voxnr.com/cc/…
Pour les italianisants enfin, signalons que Gabriele Adinolfi vient de sortir le quatrième numéro de la revue pluridisciplinaire Polaris (inverno 2011) avec un dossier intitulé « Gabbie globali » (« la cage globale »), comme toujours très riche.
Films et DVDs :
Outre de récents films sur la « sale guerre » menée par le régime militaire argentin à partir de 1974 (notamment le Buenos Aires 1977 /
Cronica de una fuga, 2006, de
Adrián Caetano) et la comédie musicale dispensable d’Alan Parker,
Evita (1997), avec Madonna incarnant la madonne des « sans-chemises » (!), on peut citer pour nos auditeurs intéressés et éventuellement hispanophones, le
Eva Perón (
http://pelisargentinas.com/1668/eva-peron/) du réalisateur argentin
Juan Carlos Desanzo (1996) qui exprime un point de vue péroniste de gauche (Evita, la révolutionnaire soumise à Juan Perón le conservateur) ou sur les événements de Patagonie dans les années 20 (répression impitoyable d’une révolte de gauchos par le « chacal de Patagonie », le lieutenant colonel Hector Benigno Varela, assassiné ultérieurement comme cela est montré au début du film, par l’anarchiste allemand Kurt Wilkens le 27 janvier 1923), le film de sensibilité libertaire
La Patagonia rebelde, de
Hector Olivera (1974) dans la veine du cinéma politique italien de cette époque (
http://www.nivel-x.net/posts/26592/Tv,-peliculas-y-series…).
Récemment édité en DVD chez nous avec une piste son française, signalons le premier film argentin sur la guerre des Malouines, Iluminados por el fuego (2005) du metteur en scène Tristán Bauer (Albarès Productions), qui, beaucoup plus qu’une énième charge antimilitariste, se présente comme une évocation souvent poignante de ces milliers d’appelés argentins expédiés au casse pipe par la junte militaire aux abois du général Léopoldo Galtieri en 1982, face aux soldats professionnels et surentraînés de l’orgueilleuse Albion. Le film ne se départit pas d’ailleurs d’une tonalité patriotique (Malvinas argentinas !).