Revues :
– La Nouvelle revue d’Histoire, n°48, dossier : Afrique du sud entre Noirs et Blancs
– Le Choc du mois, n°37, dossier : La bouffe ou la vie, quand manger tue
Entretien avec William Reymond: « La malbouffe, c’est de la bouffe toxique », extrait du dossier sur
Livres :
Les publications de la Fondation Polémia sont du plus haut intérêt pour la formation. Elles sont disponibles en ligne en format pdf.
En ce qui concerne la cérémonie des Bobards d’or du 20 avril 2010 :
DVD :
– La route (The Road) : film américain de John Hillcoat (2007), Metropolitan FilmExport
Synopsis : Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s’est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d’un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d’énergie, plus de végétation, plus de nourriture… Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut. C’est dans ce décor d’apocalypse qu’un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d’objets hétéroclites – le peu qu’ils ont pu sauver et qu’ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L’humanité est retournée à la sauvagerie et au cannibalisme. Alors qu’ils suivent une ancienne autoroute menant vers l’océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des
rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n’a ni but ni espoir, il s’efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.
Adapté du roman de Cormac McCarthy que le lieutenant Sturm a lu et apprécié, ce film explore un registre post-apocalyptique à des années lumières des motards post-punkoides des Mad Max et autres fantaisies de ce genre. Il évoque davantage le Malevil de Christian de Chalonge (1980) en plus intimiste et beaucoup plus sombre. La civilisation est un fragile vernis qui ne demande qu’à s’effriter avec une facilité déconcertante quand les temps de chaos et de déraison sont venus, tel semble être un des messages de ce film poignant et étouffant baigné par une lumière grise, dont les images restent longtemps gravées dans nos esprits. Après cela, allons relire Ravage de René Barjavel ou nous replonger dans les ouvrages d’éthologie de Konrad Lorenz…