Articles et revues :
Plusieurs articles de Pierre-Olivier Sabalot ont été mis en ligne sur la toile ainsi que des entretiens. Remarquablement renseignés et argumentés, ils sont un antidote efficace au flot de désinformation qui nous submerge depuis le début du mondial de football, spectacle planétaire pleinement intégré au système de domination globalitaire :
– Où va l’Afrique du Sud, un entretien avec Pierre-Olivier Sabalot (mai 2009)
sur : http://www.voxnr.com/cc/etranger/EkukpuEVkEVkYLyUCY.shtml
– La nouvelle Afrique du sud ou l’échec de la société multiraciale (entretien avec Pierre-Olivier Sabalot, avril 2010)
sur : http://fr.altermedia.info/general/exclusif-entretien-avec…
– De l’arc-en-ciel à la réalité, dans La Nouvelle Revue d’Histoire n° 48, mai-juin 2010, p:54-56
– Mort de la sentinelle, entretien avec Pierre-Olivier Sabalot (mai 2010), à propos de la mort d’Eugène Terreblanche, leader de l’AWB
sur : http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EkZFEVFpVyXQhmPRgG.shtml
– Julius Malema, un jeune talent…
sur : http://fr.altermedia.info/general/julius-malema-un-jeune-…
– Zuma, terug na Afrika ! Au sujet de Jacob Zuma, nouveau président zulu de l’Afrique du Sud
sur : http://fr.altermedia.info/general/zuma-terug-na-afrika_30…
– Sur la chanson « culte », De La Rey du jeune Afrikaner Bok van Blerk, voir :
– De La Rey : La chanson qui rend leur fierté aux jeunes Afrikaners
sur : http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EEAFlAFZVEVPeDXgrY.shtml
– Page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/De_la_Rey_%28chanson%29
– Vidéo sous-titrée en anglais : http://www.youtube.com/watch?v=vtKKJSfYraU
– Chanson Die Kaplyn sous-titrée en anglais, en l’honneur des soldats des SADF (South African Defence Forces) tombés en défendant les frontières de leur pays de 1966 à 1989
sur : http://www.youtube.com/watch?v=9PxkJzcTHUU&feature=re…
– Quel avenir pour l’Afrique du Sud ? dans Eléments n°123, hiver 2006-2007, p:49-52
Un entretien intéressant avec l’universitaire afrikaner Danie Gossen, fédéraliste opposé à l’état-nation sud-africain actuel hérité du système colonial mis en place par les Britanniques.
Bien sûr, nous rappellerons la nécessité de lire attentivement le numéro 48 de l’indispensable Nouvelle Revue d’Histoire consacré à l’Afrique du Sud (mai-juin 2010), signalé plus haut et précédemment recensé dans notre chronique du 9 mai 2010.
Sur l’actualité du « Mondial » de « Balle au pied », les auditeurs pourront lire l’article de François-Laurent Balsa, par ailleurs collaborateur du Choc du mois, publié dans le dernier numéro du mensuel Le spectacle du monde (N°, juin 2010) et disponible en ligne (sur : http://www.lespectacledumonde.fr/index.php?option=com_con…) ainsi que l’édito de la Fondation Polemia de juin 2010 intitulé « Panem et circenses »- Lepain se raréfie, les jeux prolifèrent (sur :http://www.polemia.com/article.php?id=2939)
Livres :
Nous renvoyons bien entendu nos auditeurs à la recension de l’ouvrage de Pierre-Olivier Sabalot, Verwoerd, le prophète assassiné dans notre chronique du 18 avril 2010.
Sinon, ceux avides d’en savoir plus sur la question sud-africaine devrons impérativement se procurer le dernier ouvrage deBernard Lugan : Histoire de l’Afrique du Sud , Ellipses, Paris, 2010, 552 pages, 34,50 €
Africaniste de terrain et de renom que l’on ne présente (presque) plus, au verbe fier et viril, Bernard Lugan avait naguère écrit un ouvrage sur le sujet en 1986 chez Perrin (Histoire de l’Afrique du Sud, de l’antiquité à nos jours, réactualisé en 1990 et 1994) qui complétait avec bonheur celui, très intéressant, de Robert Lacour-Gayet (Histoire de l’Afrique du Sud, Fayard, 1970).
Son nouvel opus est beaucoup plus qu’une version refondue et considérablement augmentée. Il fait un bilan détaillé des derniers acquis de l’historiographie sur cette question et vient briser les clichés et lieux communs colportés sur le « paradis » multiracial de la nation « arc-en-ciel » ( tiens, il n’y a pourtant pas de couleur noire dans l’arc-en-ciel…). Agrémenté de nombreuses cartes et encadrés, il synthétise avec brio une histoire complexe et captivante avant d’établir un constat lucide et pessimiste sur l’avenir de ce pays-continent édifié par les blancs, destiné à s’enfoncer inexorablement dans un chaos tiers-mondiste, sous la houlette du parti-état ANC et l’oeil vigilant des élites de la « nouvelle classe » transnationale. Bernard Lugan possède un blog (http://bernardlugan.blogspot.com/) et il va de soi que nous recommandons chaleureusement aux auditeurs curieux et intéressés l’ensemble de ses ouvrages ainsi que sa revue électronique, l’Afrique réelle (http://fr.novopress.info/54572/revue-l’afrique-reelle-n°3…).
Plusieurs vidéos mettant en scène notre africaniste de combat sont accessibles et fortement recommandées :
– Bernard Lugan interrogé par Robert Ménard dans son émission « Ménard sans interdits » d’I-télé, diffusée le 11 juin 2010
sur : http://www.realpolitik.tv/le-mensuel-geopolitique-de-lafr…
– Philippe Conrad, collaborateur de La Nouvelle Revue d’Histoire interroge Bernard Lugan sur son ouvrage,Histoire de l’Afrique du Sud
sur : http://fr.novopress.info/57543/video-histoire-de-lafrique…
– Historique de la confrontation noirs-blancs en Afrique du Sud
sur : http://www.realpolitik.tv/le-mensuel-geopolitique-de-lafr…
– Le Grand Trek des Boers
sur : http://www.realpolitik.tv/le-mensuel-geopolitique-de-lafr…
– Rappel historique sur l’occupation du territoire
sur : http://www.realpolitik.tv/le-mensuel-geopolitique-de-lafr…
Pour ceux qui auraient la chance de le trouver, l’ouvrage de Jean-Claude Rolinat, Aube noire pour crépuscule blancédité par ses soins en 1994, synthèse de ses articles et travaux sur l’Afrique du sud, mérite également le détour, surtout par son survol évocateur de la période de transition entre 1990 et 1994.
DVDs :
Après une lecture de l’article de Philippe d’Hugues, L’Afrique du Sud au cinéma, paru dans le n°48 précité de la NRH (p:57-59), les auditeurs pourront se précipiter sur quelques films disponibles cités dans cette étude :
– L’ultime attaque (Zulu dawn) de Douglas Hickox (1980), GCTHV
L’exemple même de ce que devrait être tout film historique digne de ce nom: paysages magnifiques (tourné sur les lieux mêmes des événements), ampleur de la mise en scène (nombreux figurants zulu), rigueur de la reconstitution (il ne manque pas un bouton aux tuniques rouges), interprétation de choix (Peter O’Toole, Burt Lancaster, Simon Ward), tonalité épique et vérité historique du scénario. Ce long-métrage évoque un des plus cuisants échecs militaires subit par une armée européenne moderne, celle de sa gracieuse majesté Victoria, reine d’un empire thalassocratique alors à son zénith, face à une force indigène. Janvier 1879, les forces britanniques de la colonie du Natal en Afrique du Sud décident d’envahir le royaume zulu du roi Cetshwayo après un ultimatum qui était de toute façon inacceptable pour le souverain de la « Sparte africaine ». Commandée par un lord Chelmsford arrogant, la colonne britannique va commettre une erreur tactique lourde de conséquences: le massacre de 1329 hommes au pied de la colline d’Isandhwana par les impi zulu dans la journée du 22 janvier.
– Zoulou (Zulu) de Cyril Enfield (1963), Paramount, avec Michael Caine , Stanley Baker et Jack Hawkins
Quelques heures après le désastre d’Isandhwana, 4000 guerriers zulu assiégeaient dans la mission de Rorkes’Drift une compagnie de fusiliers gallois du 24ème régiment d’infanterie commandés par les lieutenants Chard et Bromhead. Ils se retireront en abandonnant 750 cadavres alors que les Britanniques ne déploreront que 15 tués. 11 Victoria cross seront décernées aux héroïques défenseurs: jamais auparavant, ni depuis, autant de médailles n’avaient été décernées pour une action militaire isolée. Le film flamboyant et épique rend justice à cette belle page d’histoire militaire et l’échec zulu préfigurait une victoire britannique inéluctable couronnée par la prise d’Ulundi le 4 juillet 1879.
– Et pour finir, un peu d’humour dans ce monde de brutes, avec la comédie sud-africaine (déclarée production du Botswana pour échapper au boycott des produits sud-africains) Les dieux sont tombés sur la tête (The Gods must be crazy), réalisée par Jamie Uys en 1981 (Gie Sphe-TF1)
Succès planétaire aussi immense qu’inattendu, ce film raconte l’histoire d’un « bushman », Xi, décidé à se débarrasser d’une bien envahissante bouteille de Coca qui a semé la zizanie dans son village. Sur son chemin, il rencontre un chercheur maladroit, une jeune et brillante journaliste, ainsi qu’une poignée de terroristes. Une trépidante fable écologique sur le choc des cultures, tournée dans les décors naturels du Kalahari et réalisée par un vieux « routier » du cinéma afrikaner, Jamie Uys.