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15 Comments
Monsieur K, pourrait-il changer le générique anglais « Hall of Shame » ?
Français d’abord ! Merci de votre compréhension.
Bonne émission littéraire qui s’écoute agréablement. J’ai apprécié le lien avec les Daudet.
PS : MZ pourrait-il donner à Xavier Eman une émission littéraire a animé ? Cela serait une plus-value pour la radio. Merci.
Excellente émission !
Je viens moi-même de Marseille et je regrette bien sûr toutes les merveilles qui ont été détruites, défigurées ou laissées pourrir. Cependant, la faute ne revient pas seulement aux politiques publiques et à l’invasion migratoire (et ce depuis le déversement des Arméniens après 1915). A Marseille règne l’esprit marseillais, c’est à dire la paresse et la négligence, un penchant à se laisser vivre et à ne pas songer au lendemain. Les conséquences de ce laisser-aller sont forcément la saleté, la misère et le crime.
Les deux Provençeaux n’ont pas l’accent si ce n’est l’accent de la rue de Rome Cela n’enleve rien a l’interet de l’emission Le jacobinisme ambiant interdit semble t’il les accents a l’université d’ou pas d’accent chez nos amis
A Emile,
Je n’ai pas l’accent (excepté après un séjour prolongé au pays ou en cas d’extrême fatigue), mes parents marseillais tous 2 ne l’ont pas et ne l’ont jamais eu, mes grands parents, (de la rue Paradis, et de Sainte Marthe), ne l’avaient pas non plus. L’accent, surtout celui du vieux port et perceptible dans les milieux encagollés, mais beaucoup moins dans la vieille société marseillaise. Cela ne m’empêche pas de passer la pièce à frotter les mallons, d’être tout esquiché dans le métro parisien tout en badant les demoiselles, d’éviter de trop me regarder l’embouligue et de faire des gâtés à ma fille… Bref de parler quelques bribes d’une langue beaucoup plus riche (surtout pour la description des sentiments) que le français. Après, il est vrai que j’ai été déporté à la capitale depuis prés de 25 ans maintenant.
Content que l’émission vous ai plus. Il y a encore tellement à dire sur ce beau pays meurtri…
Merci pour cette émission, je partage vos impressions de la provence pour y avoir passé mon enfance.
Soulignons cette excellente B.O du film, de Vladimir Cosma, nostalgique et joyeuse à la fois.
Pour une fois on parle de la Provence! Il y a quelques approximations sur la situation actuelle de l’étang de Berre (je m’y suis baigné toute ma jeunesse). Son essort grâce à Shell, BP, Total, Arcelor (Sollac) etc… La forte identité ouvrière locale de port de bouc à la ciotat. Le rôle structurant du PC dans ces villes. Et leur paupérisation actuellement avec l’arrêt des investissement industriel dont on parle peu Il faut noter qu’aujourd’hui le port de Marseille inclus la plateforme de fos, Port Saint Louis du Rhône et il y a un transfert d’activité vers cette zone… Le gaz Algérien qui y arrive. Le rôle des dockers dans certaines activités.
Et les paysages, les odeurs, la colline, les bars, les vieux à la pétanque qui vous marquent à jamais…. On pourrait parler des heures de tout ça!
Merci pour vos émissions que je ne râte jamais!
Très belle émission, par contre le lien pour envoyer des sioux, difficilement trouvable sur le site.
Je ne savais pas qu’il y avait des provençaux dans l’équipe. Il faudrait trouver un moyen un jour, pour les auditeurs de MZ et OdA de se localiser et de se rencontrer. En tout cas merci pour cette émission, je me suis parfaitement retrouvé dans les propos. La provence de Pagnol survie à travers ses paysages que je vois tous les jours. Elle est encore vivante dans la langue, même si il s’agit de quelques expressions. Les traditions aussi sont étonnamment respectées par les plus jeunes, surtout les traditions taurines dès que vous entrez en Camargue.
Je ne change rien du tout !
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Merci de vos encouragements
Monsieur K, est ce qu’il serait possible de mettre un visuel du t-shirt en vente sur tipee ? Merci
Beru Vous alliez sans doute vous baigner a Varage ?
Émile, je me baignais surtout derrière la piscine municipale de Martigues!
La petite plage y existe toujours près du petit parc à ferrieres
Moréas appartient plutôt à l’école Romane qu’à l’école du Félibre. Ecole romane qu’il a lui-même fondé.
Tout ce monde-là n’est malheureusement pas enseigné à l’école, ni étudié. Encore moins réédité.
Mis à part Marcel Pagnol, peut-être…
Mistral était effectivement considéré comme l’Homère de Provence.
A. de Benoist notait dans son interview récente sur Maurras que ces thuriféraires actuelles l’admiraient mais ne songeaient malheureusement pas à le faire connaître, et à la diffuser en rééditant ses oeuvres.
Bref, ce courant est à l’origine directe de l’Action Française, du renouveau régionaliste mais aussi de l’intense renouveau classique gréco-romain en France, soit peut-être ce qui s’est écrit de meilleur vers la fin du XIXème-début XXème, avec une quantité innombrable d’écrivains intéressants, d' »écrivains de race » comme on disait très à propos à l’époque. Maurras n’en est qu’un parmi tant d’autres !
Quant on compare cette littérature-là à celle d’aujourd’hui, on est édifié par l’effondrement. Notre littérature actuelle n’a plus la beauté ni la force, c’est sans commune mesure.
P.S.: Pour Alphonse Daudet, une autre bonne oeuvre provençale de son cru, c’est Numa Roumestan, roman de « moeurs contemporaines » comme on en faisait à cette époque du naturalisme-réalisme. Ça raconte un jeune politicien provençal qui monte à Paris pour conquérir la capitale. C’est caricatural comme tout ce que fait Daudet père, il y a des énumérations dans le style qui font mal aux yeux auj., mais demeurent souvent des pépites de notations sociales ou « ethniques » qui font plaisir. Le roman est également bien construit et se lit plutôt vite. Mais évidemment, il faut préfèrer Daudet fils, incomparablement plus percutant et moins gnan-gnan.
Quelle surprise d’entendre parler de sa ville natale (Martigues, Lavéra, BP, tout ça..).Un éclair d’attention a soudain illuminé mon habituelle et fidèle écoute de Fréquence Orage d’Acier.
Inévitablement, quand j’y repasse, quand j’y repense, cette insouciance de l’enfance et de cette époque de la fin des années 70, une profonde amertume de nostalgie et de dégout me saisit. Tout ce qu’ils ont détruit, gâché de nos vies pour leur profit. Un véritable paradis perdu.