Émission n°279 : « Après le Brexit, la bulle financière ? »

Revue & Corrigés #8
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Émission n°280 : « Et pendant ce temps-là… »
15 juillet 2016

Ce soir, Méridien Zéro vous propose un entretien avec Pierre Jovanovic autour de la sortie de son dernier livre aux éditions Le Jardin des Livres. Intégralement illustrée et mise à jour en langue contemporaine par le Pr. Anne-Marie Bruyant, cette narration de la France ruinée par l’invention de la fausse-monnaie/planche à billets raconte aussi l’imminente faillite de la France pour exactement la même raison : l’usage de la fausse monnaie par la Banque Centrale Européenne, la Fed et la Bank of Japan ! L’entretien sera aussi l’occasion d’évoquer l’actualité économique  et politique après le Brexit.

A la berre et à la technique, Eugène Krampon et Wilsdorf.

2 Comments

  1. Bozo dit :

    Vers la fin de l’émission, Pierre Jovanovic parle de l’inflation du prix des bougies pendant la période révolutionnaire. Cela m’a rappelé le passage suivant, tiré des Souvenirs de madame Louise-Elisabeth Vigée-Le Brun :

    – Lettre II – pp. 28-29 du Tome 1 dans l’édition de 1835 ; p. 21 du Tome 1 dans l’édition de 1869 (ces ouvrages se trouvent sur le site de la BNF http://gallica.bnf.fr/)

    « Mademoiselle Boquet avait un talent remarquable pour la peinture, mais elle l’abandonna presque entièrement après avoir épousé M. Filleul, époque à laquelle la reine la nomma concierge du château de la Muette.
    Que ne puis-je vous parler de cette aimable femme, sans me rappeler sa fin tragique ? Hélas ! je me souviens qu’au moment où j’allais quitter la France, pour fuir les horreurs que je prévoyais, madame Filleul me dit : Vous avez tort de partir moi, je reste ; car je crois au bonheur que doit nous procurer la révolution. Et cette révolution l’a conduite sur l’échafaud ! Elle n’avait point quitté le château de la Muette quand arriva ce temps si justement nommé le temps de la terreur. Madame Chalgrin, fille de Joseph Vernet, et l’amie intime de madame Filleul, vint célébrer dans ce château le mariage de sa fille, sans aucun éclat, comme vous imaginez bien. Cependant dès le lendemain, les révolutionnaires n’en vinrent pas moins arrêter madame Filleul et madame Chalgrin, qui, disait-on, avaient brûlé les bougies de la nation, et toutes deux furent guillotinées peu de jours après.»

    Comme on le sait, la révolution n’a pas guillotiné seulement des nobles, mais aussi et en bien plus grand nombre, des petites gens. Mme Vigée-Le Brun a échappé de justesse à la terreur qui l’aurait certainement condamnée simplement parce qu’elle avait fait des portraits de la reine Marie-Antoinette. L’art aurait alors été privé de son grand talent de portraitiste, unanimement reconnu et apprécié dans son exil en Italie, Prusse et Russie, avant son retour en France à la restauration. La lecture de ses Souvenirs apporte un éclairage passionnant sur cette époque de l’histoire particulièrement «troublée», telle que vécue dans le quotidien des gens.

  2. olol dit :

    Toujours un plaisir d’écouter MZ et Pierre JOvanovic.

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