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7 Comments
Je viens d’entendre ( lundi dernier ) Rémi Soulié s’opposer magistralement à H2L , un vrai régal.
Fillon n’est rien d’autre qu’un clone de Sarko et il le démontre avec aisance parce qu’il prend les choses de beaucoup plus haut.
Emission passionnante
salut Jean Louis ,
MZ sera présent au colloque de l’institut Illiade ?
je reste à ta dispo pour le minutage .
Une excellente émission. Maurras méritait bien qu’un portrait lui fut consacré par d’authentiques connaisseurs de sa pensée, plus polyphonique qu’on pourrait le penser au premier abord. Si je suis fort peu sensible à son goût pour l’école romane et classique ou pour l’intellectualisme desséchant d’Auguste Comte et du positivisme, si je ne suis pas royaliste, pas même « de raison » (le « principe féodal » m’importe bien davantage que la monarchie française) , il n’en demeure pas moins que son « enseignement » fut profondément original, voire même « révolutionnaire ». Roger Nimier dira d’ailleurs qu’avant 1914, les camelots du roi « étaient la première bande révolutionnaire d’Europe ». Lucien Rebatet, parmi les plus brillants des dissidents de l’Action française, écrira que cette dernière avait « rendu aux idées nationales le charme de la verdeur et de la subversion ». Le Charles Maurras de la « Revue grise », l’expérience du cercle Proudhon ou les aspects les moins platement « jésuitiques » du nationalisme intégral, toute cette matière inépuisable mérite aisément que l’on s’y attarde. On peut ne pas être « maurrassien » et reconnaitre en lui ce que l’on appelle une « figure » incontournable, on peut préférer (et de très loin) le jeune Maurras qui se disait persuadé qu’ un « socialisme, libéré de l’élément démocratique et cosmopolite, peut aller au nationalisme comme un gant bien fait à une belle main » au Maurras de l’Académie française. Ce qui d’ailleurs lui fait un point commun (et ce n’est pas le seul) avec l’un de ses « maitres », Maurice Barrès. Quoi qu’il en soit et sans relativiser ce qui peut nous séparer, désormais, d’Alain de Benoist, « Nouvelle Ecole » demeure une revue de très grande qualité. Ce numéro consacré au théoricien du nationalisme intégral en témoigne.
Très bonne émission édifiante avec deux invités de qualité qui résument bien la pensée du maître de Martigues.
Seul bémol : les invités n’ont pas compris la signification de la germanophobie de Maurras.
Amitiés mangoustes.
Une excellente émission, de haute tenue (enfin, l’on pouvait s’y attendre, avec ces invités). Ces émissions historiques/littéraires sont toujours très intéressantes.
Bravo à tous !
A lire comme pure curiosité sur Maurras : ce qui est narré dans un chapitre de « La Riviera tel que je l’ai vu », par l’excellent écrivain et romancier Louis Bertrand (récemment réédité plusieurs fois chez Via Romana). C’est un épisode où Bertrand narre une virée dans les contrées du Félibrige où il s’agit de voyager dans toutes la Provence et Côte d’Azur afin d’organiser des grands banquets en l’honneur de poètes et artistes locaux, anciens ou actuels, ça se passe fin 1891.
Bertrand raconte en fait la découverte du jeune Maurras, d’abord timide et taciturne avec sa figure noble et son front de jeune Grec, mais se révélant extrêmement charmant et cultivé. Scène notamment où Maurras se bagarre avec un sot qui, selon lui, n’a rien à faire dans les excursions des vrais Félibres, puisqu’il est lyonnais, et non provençal de souche ! Et en plus, irrespectueux et vulgaire, ce que le jeune Maurras ne supporte pas.
Déjà, on reconnaît les principaux traits de caractère chez le jeune Maurras, lequel était plus païen que catholique alors.